01 - La datation carbone 14, la star de l’archéométrie
Méthode incontournable, la datation carbone 14 (ou datation radiocarbone) permet de dater tous les matériaux organiques (bois, ossements, dents, charbon, mortier, etc.). Pour ce faire, nos docteurs et ingénieurs mesurent la concentration résiduelle de carbone 14 par AMS (accélérateur de particules couplé à un spectromètre de masse).
Parce que chaque artefact archéologique est différent, nos équipes scientifiques utilisent un protocole adapté à chaque type de matériau (traitement ABA pour le charbon, extraction du collagène pour les ossements).
Nos résultats, fournis en 10 jours ouvrés, incluent un rapport détaillé et une analyse personnalisée des implications archéologiques.
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02 - Les datations TL et OSL
Les datations par thermoluminescence (TL) et luminescence stimulée optiquement (OSL) sont essentielles en archéologie pour déterminer l’âge de matériaux tels que terres cuites, briques, minéraux chauffés et sédiments.
Ces techniques mesurent l’irradiation accumulée dans les cristaux de quartz et de feldspath depuis leur dernière exposition à la chaleur ou à la lumière.
CIRAM, seul laboratoire privé en France à proposer ces services avec une qualité équivalente aux laboratoires universitaires, utilise des équipements de pointe pour fournir des datations précises et fiables, contribuant ainsi à une meilleure compréhension des contextes archéologiques et historiques.
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03 - Les analyses isotopiques
La datation carbone 14 n’est pas la seule technique en archéométrie. L’analyse des isotopes stables du carbone, de l’azote, du soufre et du strontium permet d’apporter de nombreuses réponses aux problématiques archéologiques.
Les isotopes du carbone, de l’azote, du soufre et du strontium vont renseigner sur les régimes alimentaires et les mouvements de populations. S’agissait-il d’une alimentation carnée ? Les protéines animales étaient-elles d’origine terrestre ou marine ? Ces individus sont-ils autochtones ?
Ces analyses sont réalisées sur ossements et dents, offrant ainsi une lecture approfondie des modes de vie passés et des échanges culturels.
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04 - Analyse des résidus organiques
Les artefacts archéologiques (amphores, pots en terre cuite, contenants métalliques) conservent souvent des traces de nourriture, boissons ou produits cosmétiques. L’analyse des résidus organiques permet d’identifier les habitudes alimentaires, les pratiques culinaires et les échanges de matières premières.
CIRAM utilise la spectrométrie infrarouge (FTIR-ATR) et la chromatographie en phase gazeuse couplée à la spectrométrie de masse (Py-GC-MS) pour détecter et caractériser ces molécules, offrant ainsi une reconstitution précise des usages anciens.
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05 - Imagerie de rayons X – Tomographie 3D
CIRAM propose des analyses non destructives par radiographie X et scanner 3D pour examiner l’état des artefacts. Ces techniques révèlent la structure interne, identifient des éléments cachés et permettent la fouille virtuelle d’urnes funéraires.
Grâce à notre radiographie portable, nous réalisons des interventions sur site en temps réel.
La tomographie ou CT scan permet de visualiser en trois dimensions l’homogénéité d’un objet, son état de conservation ou d’identifier des techniques de fabrication, et d’effectuer, le cas échéant, une fouille virtuelle.
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06 - Anthracologie et xylologie
Loin de se limiter à la datation carbone 14, CIRAM propose l’étude du bois (xylologie) et des charbons de bois (anthracologie).
La xylologie identifie les essences utilisées par les artisans, permettant d’établir des hypothèses sur l’origine géographique des matériaux. L’anthracologie, elle, reconstitue l’environnement végétal ancien et préserve de l’effet « vieux bois » en datation carbone 14.
L’analyse anatomique des charbons se fait sur trois axes (transversal, tangentiel, radial) pour identifier famille, genre et parfois l’espèce du bois étudié.
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