L’analyse des métaux par CIRAM authentifie et date les objets d’art grâce à des méthodes complémentaires, notamment sur le bronze, l’or, l’argent, le fer et le laiton.
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La métallographie est une méthode d’analyse structurale permettant d’observer l’organisation interne des métaux et alliages. Elle ne fournit pas une datation absolue, mais apporte des indices clés sur l’ancienneté et les procédés de fabrication.
En étudiant les microstructures (dendrites, inclusions, grains métalliques…), il est possible de déterminer si un objet a été fondu, forgé ou martelé, et si ces techniques sont cohérentes avec une époque donnée. Couplée à l’analyse chimique et à l’étude de la patine, la métallographie offre une vision complète de l’histoire d’un objet métallique.
Chez CIRAM, elle s’inscrit dans une approche scientifique rigoureuse pour authentifier les objets en métal.
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La datation des métaux n’est pas possible, mais CIRAM propose une authentification à l’aide de tests d’ancienneté fiables. Pour le bronze, l’argent ou le laiton, nous identifions la composition chimique de l’alliage et détectons des marqueurs de modernité, tels que la présence d’aluminium, de phosphore ou de chrome dans le bronze, de manganèse dans le fer.
L’analyse est complétée par l’étude de la patine (la corrosion) et de la structure interne.
L’or et le fer nécessitent une méthodologie spécifique, mais grâce à nos chercheurs et techniques de pointe, nous pouvons authentifier et estimer l’ancienneté de toutes les objets métalliques, quelle que soit la nature du métal.
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CIRAM utilise des méthodes avancées pour authentifier et dater les objets métalliques :
Nos ingénieurs interprètent ces données pour distinguer patine naturelle et corrosion artificielle, déterminer l’ancienneté des objets et fournir un test d’authenticité fiable, notamment pour les objets en bronze.
Demander une étudeL’analyse chimique des alliages permet d’identifier les éléments majeurs et mineurs (cuivre, étain, zinc, plomb…) afin de déterminer la nature et les techniques de fabrication d’un objet métallique.
CIRAM utilise la microscopie électronique à balayage (MEB-EDX) pour déterminer cette composition et examiner la structure interne du métal. La présence de détails comme les dendrites ou les inclusions aplaties et alignées révèlent les techniques de fabrication (fonte, martelage).
Si cette étude ne suffit pas toujours à prouver l’ancienneté, la présence d’éléments comme l’aluminium, le chrome, le phosphore ou le manganèse est un indicateur formel de modernité, ces composants n’ayant été utilisés volontairement dans les alliages qu’à partir de la fin du 19e siècle.
La corrosion, ou patine, reflète les interactions entre un objet et son environnement au fil du temps. Un alliage de cuivre ou d’argent vieux de plusieurs centaines d’années aura subi de nombreuses attaques de l’environnement (humidité, variation de température, micro-organismes, etc.).
Pour un bronze ancien, la formation de produits de corrosion comme la cuprite, la malachite ou l’azurite est typique. L’étude vise à analyser le degré de corrosion (profond ou superficiel).
Ces éléments vont entraîner la dégradation du métal dont l’analyse peut livrer des indices sur l’ancienneté ou la modernité de l’objet. À l’aide de la microscopie électronique, nous analysons la profondeur et la composition de la corrosion. Un objet avec une patine dotée d’une altération homogène et superficielle peut indiquer une fabrication moderne avec une patine artificielle.
Cette étape permet de différencier corrosion naturelle et traitement artificiel. La dégradation préférentielle des zones riches en cuivre, la présence de produits de corrosion multiples (cuprite, malachite, atacamite, etc.), l’absence de chlore ou de soufre récurrent, ou encore l’association de sédiments sont des signes d’authenticité.
Par exemple, un bronze authentique présentera des dépôts complexes associés à des sédiments naturels, alors qu’une patine artificielle inclura généralement des traces de chlore ou de soufre dans des proportions élevées.
Une corrosion superficielle, homogène et riche en chlore indique une altération artificielle, typique d’une copie. Même après un nettoyage intense, l’analyse en microscopie électronique à balayage reste efficace : les processus de corrosion s’infiltrent en profondeur et laissent des traces détectables malgré l’abrasion.
Depuis plus de 20 ans, CIRAM est un leader de l’analyse scientifique des objets d’art. Nous offrons une expertise unique, basée sur des outils de pointe, pour répondre aux besoins des marchés de l’art et de l’archéologie. Nos analyses permettent :
L’authentification et la datation des métaux, en particulier du bronze, exigent des compétences scientifiques avancées et des technologies de pointe. En choisissant de confier vos œuvres d’art au laboratoire CIRAM, vous bénéficiez d’une expertise reconnue pour garantir des résultats précis et fiables.
Faites confiance à nos experts pour vous accompagner dans vos projets d’analyse.
Contacter nos équipesLa métallographie permet d’observer la structure interne d’un métal pour identifier les procédés de fabrication (fonte, martelage…) et détecter des indices d’ancienneté.
Nous analysons le bronze, l’or, l’argent, le laiton, le cuivre, le fer et d’autres alliages métalliques utilisés pour la fabrication d’objets d’art.
Nous utilisons le MEB-EDX, l’ICP-MS, l’ICP-AES, et des tests de thermoluminescence pour analyser les compositions, structures et altérations.
Le bronze est un alliage de cuivre et d’étain, le laiton est un alliage de cuivre et de zinc. Nous les distinguons via l’analyse chimique.
Oui, elle permet aussi de dater des artéfacts archéologiques et de quantifier la part de biomasse dans des matériaux industriels.
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